1989, encore une année riche en consommation de films argentiques. Quelques images sur les Châteaux cathares, l’une d’elles me vaudra une parution avec le point de vue classique de Montségur dans le journal « Le Monde » (même que j’ai gardé la page !).

Un passage à Gruissan en période morte un peu comme s’il y avait eu confinement et où la concentration des cabines téléphoniques était nécessaire, nos portables n’étant pas encore dans nos poches…

Un portrait avec mon ami Gérard Dalbies lors d’un vernissage à la MJC…

À Toulouse, le Stade toulousain a encore gagné Le Bouclier, c’est une grande fête (comme d’habitude)…

Les livres s’accrochent sous les arches, face au Capitole où cette année-là je réalise des tirages noir et blanc pour l’exposition qui accompagne le livre « Le Piéton de Toulouse ». Texte de Nicole Fourbil, photographies de Jean-Luc Barde et Jacques Sierpinski. C’est notre première collaboration avec Jacques, je crois bien ! Jean-Luc accompagne notre spécialiste photo à « La Dépêche », Gérard Santier et dans l’enceinte de la grande salle des Illustres les auteurs sont reçus par Dominique Baudis. Tiens, à cette époque nous pouvions fumer dans les lieux publics ! La soirée se termine dans un restaurant toulousain très réputé à l’époque… Question pour Marie-Pascale : « Quel est donc ce restaurant ? »

Passage à Nîmes avec un concert inattendu d’Elmer Food Beat.

Toujours R’N’R, à Arles Gilles Mora avec le grand Carl Perkins pour une superbe soirée. En 1998, au labo, j’entends sur France Info la disparition de Carl Perkins. À ce moment-là, j’introduis un CD de Carl Perkins dans le lecteur, et je me penche sur mes planches contacts à la recherche des photos que j’avais réalisées et jamais tirées. Une fois les tirages prêts, je prépare une enveloppe avec une lettre que j’adresse à Gilles Mora en y glissant les tirages. Quelque temps après Gilles, touché par mon attention, me répond… J’ai mis beaucoup de temps à retrouver cette lettre, trop bien rangée, maintenant elle se trouve dans l’un des livres de Gilles.

Ensuite c’est le départ pour trois semaines au Burkina-Faso. Le M2 et le M6, un 35, un 50 et un 90 en summicron tous les trois, un petit flash et une centaine de films en 400 et 125 (ILFORD, cette fois, petite infidélité à la TRI X)… Nous y allons avec Les clubs Unesco de Toulouse, pour y planter des arbres et amener un don dans un petit village pour les travaux d’un dispensaire. Vous allez retrouver des images que vous connaissez mais aujourd’hui il y en a d’inédites, dont celle d’un Roi qui nous reçoit en chaussettes ! Lors de ce séjour, j’ai certainement commis ma meilleure photographie : elle sera récompensée par le premier prix ILFORD, ce qui me permettra de retourner au Burkina en 1990. Ce cheval et son cavalier m’ont offert un de mes meilleurs moments photographiques. Patrick Zachmann, membre du jury ILFORD rencontré lors d’un vernissage au Château d’eau, me confiera que, dès que les membres du jury ont vu la photographie, ils ont décidé de l’accrocher et qu’elle resterait jusqu’au bout !

Bon confinement et à bientôt

Michel