1987, je quitte les contrats précaires et je me lance. Je crée à Toulouse mon laboratoire de tirage et propose de développer les films et effectuer des tirages de qualités en noir et blanc. Certains ne me donnent pas six mois d’existence… c’est un multiple, j’en ai fait dix-huit… années !
C’est Philippe Salaün qui a « poussé » et accompagné ma motivation, il est tellement convaincant quand il aligne ses mains comme sous l’agrandisseur… Il y a d’autres personnes qui ont compté comme Donatien qui se cache derrière de drôle de lunette, Jean Dieuzaide (discutant avec Madame Varda), qui aura attendu quatre années avant de me confier une première commande.
Et c’est l’année des Rencontres pour un stage de tirage avec Pierre Gassmann en Arles, avant de rencontrer aussi George Fèvre lui aussi un éminent tireur.
Arles, c’est devenu un rituel, j’adore cette ville, les Rencontres, mais pas que, puisque j’y ai rencontré des amis en dehors de la photographie…
Et y faire des photos, c’est quand même génial, surtout quand tu photographies une jolie femme, qui ne manque pas de te faire un merveilleux sourire… rien que pour toi !
Un petit tour dans les Asturies, pour aller boire du cidre et continuer à rencontrer cette merveilleuse région Celtes.
Beaucoup me connaissent comme grand amateur de Rock, mais cette année-là je n’ai pas manqué quelques concerts de Jazz avec Steve Lacy, Éric Lelhane, Ornette Colman, The Art Ensemble Of Chicago et Stéphane Grappelli…
Sans compter tout au long de l’année et de longues années suivantes, les bons moments passés avec mes ami·e·s Bernard et Marie-Jo comme celui-ci, où face au Château d’Eau, Bernard se prépare à une inspection des égouts pour récupérer une paire de lunettes !
Et je finirais cette année là par un séjour dans le Sud Algérien avec un groupe d’amies, oui, pas d’écriture inclusive, particularité du groupe, je suis le seul « mec »…
Désolé, j’ai tardé ces jours-ci pour ma chronique, mais j’ai la chance de faire un beau métier, et je peux donc un peu me déconfiner et retourner vers mon terrain de jeux du moment… Ouf !
Bon courage à toutes et à tous
Michel
