1990 est une belle année… photographique certes, mais c’est surtout l’arrivée d’Arthur, notre premier garçon. Beaucoup disent que le plus beau jour de leur vie est leur mariage. Ok, et nous ? Nous avions laissé cette étape de côté…

Mais avant qu’Arthur ne vienne nous emplir de bonheur, en ce début d’année 1990 je suis invité à FR3 par Santiago Mendieta. Il y anime une émission sur la photographie et je viens présenter mon voyage au Burkina de 1989 avant de repartir presque après l’émission pour mon second voyage. C’est « la gloire » (sourire) de voir ce cheval parcourir les écrans de contrôle !

Avant le départ pour le Burkina, la société Leica me prête un objectif 21 mm. Je le teste rapidement avant le départ dans la salle de bains étroite… Et je pars pour quinze jours, direction Ouagadougou et ensuite Bobo-Dioulasso à l’occasion des fêtes de Bobo… mais je me suis essentiellement concentré sur des portraits pour lesquels Pako m’a aidé et accompagné…

Retour en France. Un passage au carrefour des routes de Bénifontaine et d’Hulluch dans le Nord, puis un arrêt sur la N 20 après Brive.

Un séjour à Paris chez un ami, Jean-François, avec lequel nous nous sommes fait tirer le portrait Polaroïd, à l’Institut du Monde Arabe, par Alain Fleig. C’est aussi grâce à Donatien Rousseau et à ses programmations intelligentes, que j’ai assisté à une conférence d’Alain Desvergnes, directeur de l’École nationale de la photographie.

Un marathonien toulousain sans pied, une séance de portraits avec la famille Roca, quelques images déhanchées avec les lauréats photos  de « Jazz 31 » (Thierry Château et Emmanuel Grimault) pour lesquels j’ai réalisé les tirages, toujours en compagnie de François Canard qui de mains de maître organise cette manifestation photographique annuelle. François est aussi un bon photographe acrobate pour faire poser des mariés, je le surprendrai ensuite avec sa fille Mathilde.

Cette année-là des amis m’ont demandé si je pouvais faire les photographies du mariage de leur fils ; j’ai accepté et ils m’ont laissé carte blanche : j’ai réalise des photographies quasiment qu’en noir et blanc, dont celle-ci.

Le 20 juillet en pleine canicule Arthur naît… « Beau gaillard ! » Il nous suivra partout en particulier cette année-là à « Visa pour l’image ».

À bientôt

Michel