1982, voyage vers la Grèce.

Départ de Tours, je pars avec ma compagne, la mère de mes deux garçons. Voyage partagé avec un garçon du village voisin de mon enfance et un jeune allemand… notre point commun une carte Inter Rail en poche, l’envie de voyager, rêver et partager.

La France, Venise, la Yougoslavie et la Grèce…

Voici quelques images en noir et blanc, je n’ai pas retrouvé les couleurs, mais le noir et blanc c’est tellement beau. Rien de nostalgique, mais Covid 19 oblige, il faut s’occuper. Rien de tel que de ranger, de regarder à nouveau et de sélectionner d’autres images, d’où l’intérêt de l’argentique. Et oui, à l’époque pas de poubelle pour jeter une soi-disante image « pas bonne » !

Le numérique a tué cela. Ils ont inventé la poubelle… Cette poubelle est simplement l’effacement de la mémoire de l’instant. Cet instant que l’on ne contrôle pas toujours, et que seul l’argentique conserve, comme une trace et permet simplement de réfléchir quelque temps après et de regarder autrement et de comprendre qui nous sommes…

Je suis bien entendu passé au numérique, mais jamais je ne jette, jamais je n’utilise cette poubelle… La planche contact est importante pour un photographe. NE PAS JETER, ne pas entrer dans ce système d’aliénation de la mémoire…

Certaines et certains qui me connaissent retrouverons dans ces quelques images mes thèmes récurrents ou encore mes obsessions… !, qui en fait, commençaient à se profiler.

À bientôt et je vous souhaite bon courage dans ces moments de confinement.

Amitiés

Michel