1984, départ pour Arles, François Le Diascorn est l’un des invités interviewé par Robert Pujade et photographié par notre toulousain Jean Dieuzaide, qui ne sort jamais sans sa chemise blanche qui lui sert de réflecteur, merci Jean pour ce conseil précieux.

Ensuite nous relions l’Espagne, les Asturies nous allons y marier Marie-Emma. Premier feu d’artifice en plein village, les fusées sont prêtes à embraser mes découvertes comme le cidre dont j’apprécie le rituel ou le Chocalate con churros au bar El transporte d’Oviedo (il faut prononcer Obiedo).

La mariée descend avec prudence de l’Horeos avant d’apprécier sa journée au son de la Gaita et du cidre. Son père me dira ce soir là : « Michel, il faut le boire et le pisser. »

Peut-être en ais-je abusé ?

Mais il fallait reprendre la voiture, une 4L fourgonnette bleu aménagée.

Nous sommes dimanche, 3 heures de sommeil, environ 1000 Kilomètres à faire sans quasi aucune autoroutes jusqu’à la frontières, il faut rallier Nîmes.

Arrêt douche à Vielle-Aure. Arrêt Toulouse, le plein de coca pour ne pas s’endormir.

Arrivé à Nîmes à  5 heures du matin. À 8 heures je suis en Arles, je commence une semaine de stage avec François Le Diascorn, je rencontre des ouvriers occupant leur usine, elle même occupée par de drôle d ‘insectes… je fais des photos. Je vais aussi au port de Marseille débarquer des bananes…

Faite attention et mangez des bananes ça donne la pêche…!

Amitiés

Michel